dimanche 5 décembre 2010

Balzac et les journalistes

J'entends déjà le ricanement d'un éphèbe confrère sur qui les ans n'ont pas de prise (les initiés s'y retrouveront; pour les autres, c'est sans importance). Mais non, ma carrière n'a pas débuté au XIXe siècle! Il n'empêche: je recommande la lecture de cet ouvrage de Balzac, qu'on peut encore trouver au moins d'occasion. On y savoure la description d'un marigot qui n'est plus tout-à-fait d'actualité – encore que... Comme dans La Comédie humaine, Balzac traque les travers psychologiques qui survivent aux événements, et finalement, la France de Sarko n'est pas si loin de celle de la Monarchie de Juillet.

Juste un extrait, (presque) au hasard:
«Il n’y a eu (il est mort) qu’un seul directeur de journal, dans la véritable acception de ce mot. Cet homme était savant, il avait une forte tête, il avait de l’esprit; aussi n'écrivait-il jamais rien.»
Et caetera...

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