lundi 17 août 2009

Pour Gamma

Depuis le 30 juillet, l'agence Gamma est en redressement judiciaire. Ce qui signifie pour elle la proximité d'une disparition pure et simple ou, au moins mal, sa transformation en agence de presse au petit pied, qui se consacrerait essentiellement à diffuser des photos de stars et de conférences de presse. Une pétition a été mise en ligne pour appeler à sauver Gamma. Je doute qu'une pétition, quel que soit le nombre des signatures qu'elle recueillera, puisse avoir quelque effet que ce soit. C'est d'ailleurs pourquoi je ne signe quasiment jamais de pétition...

Mais celle-là, je l'ai signée. Pas pour avoir mon nom dans la même liste que Martine Aubry ou Jean-François Copé : ces deux-là auraient certainement des moyens d'agir bien plus efficaces qu'une simple signature, s'ils voulaient vraiment défendre le "pluralisme de la presse" !

Je l'ai signée parce que Gamma représente bien plus qu'une entreprise en difficulté. Gamma, c'est un rêve. C'est le reportage tel que les patrons de presse n'en veulent plus, le reportage qui s'engage, le reportage qui ne s'arrête pas à l'écume des vagues, le reportage qui coûte cher sans garanties, le reportage qui ne prend pas les journaux pour des produits marketing ni les lecteurs pour des consommateurs.

Je l'ai signée parce que je crois qu'il est bon, parfois, que survivent des groupes de gens pas rentables, au service du monde. C'est important, au moins autant que de sauver les banques, et ça coûterait tellement moins cher...

Si le coeur vous en dit : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/medias/20090806.OBS6647/appel__sauvons_lagence_gamma_.html

dimanche 2 août 2009

J'irai revoir la Normandiiiie


Moment historique : voici la première page de pub sur ce blog. Pub gratuite, tout de même, et juste pour dire que je tiens mes promesses. Car j'ai promis de dire tout le bien que je pense des membres du personnel de l'hôtel-restaurant « Les Alizés » et de l'hôtel-restaurant « Au P'tit Mousse », tout deux situés à Courseulles-sur-Mer (Calvados).

De passage cet été dans ce ravissant port de pêche, j'y ai égaré mon appareil photo tout neuf, que la femme de ma vie venait de m'offrir pour la fête des Pères. Mais le patron et la patronne du P'tit Mousse ont repéré les gougnafiers qui s'étaient emparé de l'engin, et ont eu vite fait d'en obtenir la garde. Puis ils se sont livrés à une enquête digne de FBI, porté disparu, en déterminant que les dernières photos prises avec l'appareil venaient de l'être depuis la fenêtre de l'hôtel voisin, où votre serviteur avait pris pension. Vous avez suivi ? Bref, c'est comme ça que les gens du P'tit Mousse et des Alizés m'ont rendu mon Olympus, alléluia. Comme on me l'a dit au P'tit Mousse, « pas cons, les Normands! »


En plus, la table y est bonne. Alors, si vous passez par là... Voilà, j'ai tenu ma promesse et j'arrête de vous raconter ma vie.


Je peux maintenant laisser derrière les vacances, la Normandie et la Bretagne, et reprendre le boulot. En laissant l'appareil photo à la maison, ça sera plus prudent.