samedi 4 septembre 2010

Jules Roy, Vézelay, Bichelberger, etc.

Voilà, tout le monde ou presque est rentré de vacances; on va donc bientôt pouvoir reprendre les sujets qui fâchent. En attendant, puisqu'il fait beau aujourd'hui et que nous avons encore l'esprit léger, un dernier petit souvenir d'été... Un été qui nous a conduits jusqu'à Vezelay, au cœur de la Bourgogne. Vézelay, sa basilique, ses moines et moniales dont le chœur vous emmène très haut par-delà les vignes, et ses maisons d'écrivains.

Celle que nous avons visitée, c'est la demeure de Jules Roy. On y a conservé intact son bureau. A sa gauche, Jules Roy avait fait disposer un présentoir réunissant, à portée de main, les douze ou quinze volumes, je ne sais plus, du Grand Larousse. Belle leçon d'humilité dont devraient s'inspirer tous ceux qui prétendent plus ou moins écrire...

Et puis, les conservateurs ont laissé à la disposition des visiteurs un recueil d'articles de presse consacrés au maître des lieux. Là, une surprise: le registre est ouvert juste sur la copie d'un papier extrait du journal qui me fait l'honneur de m'employer, et signé par l'excellent Roger Bichelberger - dont j'ai injustement médit dans un précédent billet,  ce dont je me repends.

Ceci n'est qu'une anecdote, mais elle maintient ma bonne humeur!

A part cela, nous sommes allés cet après-midi à la manif de la Ligue des Droits de l'Homme pour dire à Sarkozy et Hortefeux qu'il est temps d'arrêter de jouer avec le feu. Il y avait là Monsieur le Maire, une flopée d'élus (de gauche et même du centre droit, si je puis ainsi désigner le Modem) et un tas de braves gens, au bon sens du terme. Nous nous sommes donné rendez-vous pour mardi, à la grande manif contre la retraite à 62 ans (14h30, place de la Gare à Metz, entre autres). Vous viendrez, bien sûr?

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