vendredi 27 novembre 2009

Comme un malaise

D'un côté, le trou de la Sécu. On diminue les remboursements, y compris sur des médocs essentiels – pour les malades du diabète, par exemple. «Il paraît, lancé-je imprudemment à ma toubib, qu'"ils" parlent de ne plus rembourser le paracétamol». Une simple rumeur... Et ma toubib, qui n'a pas l'air d'une gauchiste forcenée: «Alors là, non! C'est le médicament de base. Ah, s'"ils" font ça, faudra aller manifester!»

D'un autre côté, la parano générale et multiforme sur la grippe A «H1N1». Personnellement, je n'y connais rien et je ne crois pas qu'un vaste complot ait pris corps pour nous empoisonner tous, dans l'unique dessein d'enrichir les labos pharmaceutiques. Mais enfin, de là à improviser une campagne de vaccination tellement mal fichue que ça finit par tourner à l'émeute...

Du coup, je me rappelle un vieil album de BD qui traîne quelque part au fond de ma bibliothèque. Le voilà : SOS Bonheur, tome 1 (il y en a eu trois), écrit par Jean Van Hamme et dessiné par Griffo. «Le meilleur moyen d'enrayer le déficit chronique de l'assurance maladie est d'interdire aux gens de tomber malades», constatait Van Hamme. Qui a imaginé un monde de fous dominé par la Police Médicale. Big Brother au nom des bons sentiments. L'enfer!

Ça date de 1988. C'était génial.

3 commentaires:

  1. Amusant : je fais aussi dans le billet médical en cette fin de semaine. Mais je ne pense pas que le "sujet" de mon libelle te convienne ;-))

    RépondreSupprimer
  2. Bof... Disons que quand les toubibs diront qu'ils acceptent de vacciner sans empocher les 22 euros de la consult', je serai plus réceptif.

    RépondreSupprimer
  3. Mais ceux qui sont dans les centres les empochent aussi Bernard ;-D))

    RépondreSupprimer