
« sale juive ».
Je ne lui ai pas demandé de me raconter sa guerre : il suffit pour ça de lire ses mémoires. Ça n'est pas un chef d'œuvre littéraire, peut-être. C'est juste de la vie, de la chair, de la révolte et de la joie. Pas mal, non ? Mais durant deux heures, nous avons parlé de l'antisémitisme, celui d'avant-hier et celui d'aujourd'hui. J'ai bien aimé écrire l'article qui a suivi (http://www.republicain-lorrain.fr/fr/article/2046086,75/Au-nom-de-tous-les-siens.html). Peut-être que deux ou trois lecteurs auront aimé le lire. Je n'en sais rien, car le seul commentaire que j'en ai recueilli vient... d'un élu local du Front national, qui chicane parce que Marthe Cohn a fait un rapprochement « historiquement inexact » entre Maurice Barrès et l'Action française. Ça peut se discuter, mais ça n'a en fait aucune importance.
J'ai tout de même un regret. J'aurais voulu parler avec Marthe Cohn du drame palestinien ; nous n'en avons pas eu le temps. Madame Cohn, 89 ans, vit aux États-Unis. J'espère qu'elle repassera un de ces jours par la Lorraine.
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P.S. - Nous sommes quelques-uns à avoir croisé, jeudi, le président Sarkozy. Professionnellement, un moment intéressant ; du point de vue humain, beaucoup moins mémorable qu'une ou deux heures avec Mme Cohn.
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